Consultation d'un rêve non titré

Le 17 Mai 2012

Je me trouvais au lycée, tout était comme dans la réalité. La plupart des élèves se trouvaient en cours. Il n'y avait pas un seul bruit, je m'arrêtai de marcher un instant, fis un tour sur moi-même, et repris ma marche. Dans la cour le vent soufflait fort et des feuilles dansaient dans un tourbillon frais. En entendant un cri je me retournais, il n'y avait personne ...

A présent, je n'étais plus seul, la cour était remplis d'élèves criant et courant partout. A force de les entendre je me sentis un peu mal, ma tête se mit à tourner.

Je me promenais dans les couloirs d'un bâtiment, la température changea, la chaleur devint presque étouffante.

Je me demandais ce qui se passait, tout cela semblait étrange. Des élèves semblaient fuirent quelque chose, leurs visages étaient ancrés dans la terreur. Je les imitai, au loin il y avait une vive lumière orange et de la fumée s'en échappait. En me rapprochant, je distinguais enfin l'incendie qui se propager, en même temps plusieurs hurlements retentirent. Nous étions pris au piége entre les flammes si denses à chaque seconde.

La situation était catastrophique, dans un élan de désespoir certains se jetérent dans les flammes, sûrs de passer en travers pour atteindre le portail. Malheureusement ils ne réussirent qu'à mourir carbonisés dans d'atroces souffrances vus les plaintes s'échappant des flammes ...

Les corps restant était tout noir, et de la fumée s'en dégageait. Une odeur infecte envahit les lieux, j'eus un haut-le-coeur. Nous reculâmes tous, peu à peu l'incendie s'intensifiait. La sensation d'extrême chaleur sur ma peau me dégoûta, je frissonais à l'idée de mourir dans ces circonstances. Tout autour de moi je ressentais l'angoisse de mes pairs, ils redoutaient tous, tout comme moi l'inévitable. Les bâtiments commencèrent à s'effrondrer. Un à un dans de terribles vacarmes, je sursautais à chacun d'entre eux. Dans quelques instants j'allais mourir, mais je ne voulais pas, pas si tôt, pas de cette façon ... 

Je commençais à tousser jusqu'à en cracher mes poumons.

- NOOOOON !

Son corps prit feu en un instant, et la chair fondit alors que son cri perçait encore les flammes pour nous atteindre.

Je tremblais de tout mon corps, toutes ces images d'horreur s'isinuaient dans mon esprit, ce sera mes derniers souvenirs avant de mourir ...

Sentant les premières flammes me léchaient la peau, je poussais un cri sans fin et ferma les yeux attendant que mon supplice se termine au plus vite ...

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